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 Gray Grégory

 

Extrait du livre « Ivoire » de Grégory Gray

 

« J. se réveilla péniblement, sa tête posée sur les paumes. Ils m’exploitent bien depuis deux semaines, deux mois, deux ans, se reposant pendant que les anonymes font les basses besognes, le sale boulot.

C’est une image classique, mais cadrant avec le sens de l’aventure de ta classe sociale, sa vision de l’effort. Mais comment pourrait-on se situer ?, puisque l’exemple donné par les nouvelles fratries polissonnes... 

Qu’on applique au pied de la lettre dans des mouvements de retrait et d’ouverture…

A une échelle bien filandreuse, dégradant les maigres ressources afin de mieux les utiliser par la suite, à la moindre chance.

Après avoir vu toutes ces diapositives dans un pavillon de la lointaine banlieue parisienne, les histoires de longues expéditions à travers les forêts serpentines, hagardes, -ou est-ce ce qui nous définit ?, bruissant avec tact et parcimonie, ce n’est plus un seul éveil mais des aurores-écrans surfant sur nos eaux internes avec une vitesse intéressante, titillant l’intimité, divaguent en paix sur ces courants vermillon.

Comme une infusion calme, caressante, façonnant à sa manière, autour du baryton officieux dont la voix coloriait les fenêtres.

Le mobilier swinguait tout en demandant à la cheminée d’arrêter de tousser. Echapper aux dictateurs en herbe (certes talentueux) et recréer les ambitions de Summerhill pour que les plus démunis aient la possibilité de se reconstruire, poser leurs monocles sur un guéridon et revivre un par un les cauchemars des âges enfouis.(…) »

 

Grégory Gray

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